En apparence
De et avec Tony Melvil - Mise en scène Marie Levavasseur
Création novembre 2023
Concert théâtralisé
À partir de 6 ans
Les chansons, écrites par Tony Melvil et composées avec la complicité de Thomas Demuynck, forment l’ossature de cette création : un concert non-narratif sur la construction de soi, à destination des enfants et des adultes qui le sont restés. Une invitation à dépasser les apparences, une occasion pour apprendre à mieux se connaître et à prendre soin de soi-même.
Il réunit quatre interprètes, deux femmes et deux hommes, qui naviguent allègrement entre des énergies intimes et des moments plus explosifs. Pour le côté acoustique, on retrouve des références telles que La Marelle de Birds on a wire (Rosemary Standley & Dom La Nena), Hypernuit de Bertrand Belin ou The Closing of Our Eyes de Piers Faccini et Vincent Ségal. En contrepoint, des évocations beaucoup plus rocks et débridées : Curious de Franz Ferdinand, Un monde nouveau de Feu! Chatterton ou encore Wild Child de The Black Keys.
Avec En apparence, Tony Melvil, accompagné à la mise en scène par Marie Levavasseur et entouré d’une équipe pluridisciplinaire, offre à la chanson une nouvelle occasion de se ressourcer du côté du spectacle vivant. La magie du plateau lui donne des couleurs. Comme par enchantement, les mots et les sons deviennent des messages poétiques.
Intentions
Les deux premières collaborations avec Tony Melvil autour de Quand je serai petit et Manque à l’appel m’ont permis d’explorer un nouveau terrain de jeu entre écriture musicale et écriture plastique, qui s’est beaucoup appuyé autour de la grammaire du théâtre d’objets et d’une scénographie inventive « à manipuler » entre les textes des chansons. J’aime quand l’espace évolue, s’invente en direct, se transforme et porte lui-aussi sa propre histoire.
Pour la mise en scène d’En apparence, il y a l’envie d’aller plus loin dans l’invention d’un langage à la frontière entre théâtre visuel, musiques actuelles et texte. Comme pour élargir les bordures et habiter pleinement cet interstice poétique avec l’ensemble des créateurs du spectacle.
Nous chercherons avec délicatesse les liens narratifs au creux des chansons, dans les pointillés entre le texte, les accessoires, les costumes ou les objets, en résonance avec le langage technique des micros et des instruments, ainsi qu’avec l’énergie des corps des interprètes au plateau.
Et comme le propos est en soi une invitation à la déconstruction et l’hybridation, nous chercherons à lui donner d’emblée davantage de profondeur en questionnant la construction de l’identité au-delà des apparences. Chercher ce qu’il y a en dessous, au-dessus, au travers, entre… pour déshabiller nos idées reçues et faire peau neuve. Et dans cette entreprise, les costumes seront notre première matière de jeu ; ils seront des acteurs à part entière, vecteurs tout à la fois de sublimation, de transformation et de fantaisie.
Marie Levavasseur
Conception, écriture, composition : Tony Melvil
Mise en scène : Marie Levavasseur
Jeu : Tony Melvil (chant, guitares, violon), Mélissa Vanauberg (chant, batterie), Lauriane Durix (jeu, manipulations), Thomas Demuynck (guitares, machines)
Scénographie : Jane Joyet
Costumes : Anna Le Reun
Création lumière : Léandre Garcia Lamolla
Régie générale : Vincent Masschelein
Direction de production : Emmanuelle Dandrel
Tant pis si ma peau craque
Je voudrais que ma peau pousse
Quelques écailles au printemps
Et des plumes blanches et rousses
Pour parader de temps en temps
Je voudrais que ma peau glisse
Des fou-rires de dauphins
Des bois de cerfs qui grandissent
Et un veston pour le maintien
Je voudrais que ma peau rugisse
Et se transforme en arme lourde
Et en slogan, cri d’injustice
De ralliement, en feu aux poudres
Qu’au moindre bruit ma peau résonne
Comme résonnent les tambours
Qui puisent l’air et le redonnent
À ceux du feu qui dansent autour
Et puis tant pis si ma peau craque
Si tout se révèle au grand jour
Morsures, coutures et autres marques
Juste la peau sans rien autour
Et puis tant pis si ma peau craque
Si ce n’est plus au goût du jour
J’aurais crié si ma peau craque
Au moins un peu, au moins un jour
Production mutualisée : Cie Les Oyates (anciennement Tourneboulé) et Cie illimitée
Co-productions, pré-achats et soutiens (en cours) :
Le Grand Bleu, Scène Conventionnée d’Intérêt National Art Enfance Jeunesse, Lille
Culture Commune, Scène Nationale du Bassin Minier
Le Train-Théâtre, Scène conventionnée d’Intérêt national Art et création – Chanson francophone, Portes-Lès-Valence
Théâtre Jean Vilar, Vitry-sur-Seine
Le Métaphone, 9-9bis EPCC, Oignies
La Rose des vents, Scène Nationale Lille Métropole Villeneuve-d’Ascq
Théâtre Antoine Vitez – Scène d’Ivry-sur-Seine