Le projet

La Cie Tourneboulé se transforme !
Parce que le théâtre est un éternel recommencement,
Parce qu’il y a mille façons d’envisager une aventure artistique,
Parce que la vie se prête à tous les rebondissements,
… la Cie Tourneboulé est devenue la Cie Les Oyates*.

 

Après vingt ans d’une passionnante direction partagée entre Gaëlle Moquay et Marie Levavasseur, chacune a décidé de poursuivre son propre chemin : la première sur la voie de sa carrière de comédienne créatrice, la seconde pour conforter son travail d’autrice et envisager le renouveau de la compagnie.
Les Oyates pour ouvrir la nouvelle ère du projet artistique : élargir le champ des adresses avec des propositions qui ne soient plus spécifiquement destinées au jeune public, inventer de nouveaux langages, explorer d’autres univers artistiques, faire grandir la place de l’écriture, œuvrer pour défendre des formes atypiques à hauteur d’enfants – petits et grands – en lien avec des lieux et des territoires, offrir visibilité et soutien à des artistes complices de la compagnie.
La Cie Les Oyates – Marie Levavasseur fonde l’espoir de prendre racine sur un terrain poétique et fécond, aux potentialités décuplées.

L’Affolement des biches constitue le premier chapitre de cette nouvelle aventure…


*Les Oyates

L’oyat est une espèce de plantes vivaces de la famille des Poacées, originaire de l’Ancien Monde, croissant dans les terrains sablonneux grâce à un système racinaire très profond. Il joue un rôle important dans la formation et la fixation des dunes. Les Oyates en sont une version poétisée, féminisée et tribale.

« Le théâtre comme lieu de tous les possibles,
parce qu’il n’y a pas d’autres lieux pour se rencontrer soi et rencontrer l’autre,
faire communauté.
Le théâtre pour le plaisir de dire et de jouer.
Avec des textes car les mots sont plus puissants que ce qu’on imagine,
mais aussi avec des images, de la musique, de la matière, des objets ou des marionnettes.
Raconter des histoires qui s’adressent aux petits comme aux grands.
Continuer à écrire, plus que jamais.
Loin du bruit ou avec les acteurs au plateau pour comprendre et encore comprendre
ce qui m’échappe, comme une obsession.
Dessiner des liens avec l’invisible.
Le théâtre comme trait d’union entre les générations sur le plateau comme dans la salle,
pour ne plus opposer les âges, le féminin et le masculin, les mots exigence et populaire.
Pour se métisser et faire corps ensemble,
dire notre besoin de poésie.
Faire du théâtre – j’aime ces trois mots – comme on dessine son chemin de vie.
Parce qu’il faut le vivre le théâtre, le remuer, le façonner, le fabriquer de manière parfois presque artisanale, le polir et prendre le temps de la patine qui opère comme par magie.
Le théâtre enfin pour continuer à brûler les planches, les petits plateaux comme les grands,
Pour accompagner, transmettre, se laisser bousculer par d’autres.
Le théâtre pour inventer des nouveaux rituels, d’autres modalités de rencontre
Pour continuer de rire et pleurer ensemble, créer de nouveaux récits. »

Marie Levavasseur